samedi 19 janvier 2013

Pune - Bangalore : Horn OK please!


Aie, on est a la bourre pour nos articles ces temps-ci, desole! Faut dire que notre parcours indien ne nous a pas beaucoup laisse le temps de respirer.


On vous a laisse la derniere fois apres un ultime echec dans nos tentatives de soirees, a Pune. On a quand meme passe un bon premier de l'an, a souhaiter la bonne annee a tout va. L'Inde ne semble pas reellement feter le premier de l'an, mais les gens sont quand meme tout heureux de nous envoyer du "happy new year", et quand on recoit des "happy birthday" on comprend l'idee. En rentrant a l'hotel un indien me fait la bise en me souhaitant les voeux, et ca ne me parait pas anormal sur le moment. Mais le lendemain matin le meme type rentre sans frapper dans notre chambre et s'asseoit sur mon lit en me regardant langoureusement. Encore endormis, on ne comprend pas trop ce qu'il se passe et on le met a la porte. Le soir le copain revient a la charge, pendant que Vico est parti faire un tour en ville. Cette fois il n'y va pas par quatre chemins : "I want to sleep with you". Rien que ca?! Un peu enerve, je lui explique que ce n'est pas dans mes projets, et j'ai un mal fou a le mettre dehors car il veut rester dans la chambre a me regarder, m'explique-t-il. Il finit par prendre la fuite quand Vic revient. Cette histoire le fait bien marrer Vico, mais on dort cette fois avec la porte ferme a clef. A notre depart de l'hotel, mon admirateur me lance un dernier aurevoir plein d'amour et de tristesse.
On reprend la route en aillant accumule pas mal de retard a Bombay et Pune. Il nous faut donc rouler fort, on souhaite rallier Goa le plus rapidemment possible. On s'impose une cure de grosses etapes, dont une de 175km. On va pas non plus trop jouer les heros, on se fait bien aider par un camion. On passe toute la journee a essayer d'en attrapper, beaucoup sont lents ici. Mais les chauffeurs beaucoup moins tolerants que les turcs et iraniens. Les techniques pour nous virer varient : regard de tueur dans le retro combine au signe degage ( dans ces cas la on peut s'agripper quelques metres de plus), modification de la trajectoire pour nous faire rouler dans le bas-cote, et on a meme droit une fois a la technique de l'anguille : le chauffeur fait fretiller son engin dans tous les sens pour nous faire lacher prise. Mais le soir venu on tombe sur le camion de nos reve. Le chauffeur prend soin de nous et veille a nous eviter les bas-cotes (les bas cotes indiens sont plein de surprise, surtout de nuit) et nous attend apres qu'on l'ait lachement abandonne a un peage. On se fait 35 km sans forcer, a la fraiche sous les etoiles. Croisiere 4 etoiles.
Depuis l'avion, ma roue arriere est voilee et j'entreprend de la faire reparer. Theoriquement on est capable de devoiler nous meme mais on sait d'experience que ca peut mal tourner, et que la roue entre nos main peut facilement prendre la forme d'une crepe. On s'arrete donc dans une des petites "boutiques" de bord de route qui pululent en inde. Apres avoir galere avec le derailleur (ca n'existe pas ici) il se lance dans la reparation mais est vite confronte a un probleme : pas de cassettes dans ce pays, et donc pas d'outils pour la demonter. Qu'a cela ne tienne, il tord le nouveau rayon et l'accroche a un autre. Oula... Je laisse faire, plus le choix. Mon pneu arriere est mort, j'en achete donc un nouveau made in india. Il le monte au tournevis, et se faisant il perce ma chambre a air (et me fait d'ailleurs payer la reparation!) . Oulala... Mais je me met vraiment a flipper quand ce sorcier s'atele a mes friens. Il y a quelque chose qui cloche et il ne comprend pas quoi. Alors il tord le ressor a la pince puis se met a tirer comme un ane dans tous les sens. Je suis obliger de me jeter sur lui pour le stopper. Le probleme etait simplement que la gaine de frein etait sortie de son logement. Au bout de trois jours, deux rayons ont a nouveaux pete, j'ai perce trois fois et le pneu laisse apparaitre de nombreuses fissures. Je retourne chez un autre sorcier pour une nouvelle reparation et il me remet tout bien . . . mais m'arrache un bout de jante.


Nos nombreux echecs dans les tentatives de soirees indiennes nous ont laisse sur notre faim, alors une aprem quand on entend du gros son de l'autre cote de la route on ne se fait pas prier pour aller voir. A peine pose le pied a terre on est entraines sur le dance floor, pas moyen de resister, et on devient les clous du spectacle. On ne comprend pas bien ou on se trouve mais on se marre bien. Un dj passe du son a l'occidentale, et des dizaines d'indiens sont comme des dingues devant les enceintes. Apres la danse, on comprend enfin ou on est : marriage de gens importants. Il y a plusieurs centaines de personnes pour l'occasion. Le futur mari arrive a cheval, en habit traditionel, et va rejoindre sa future epouse. On est assez loin et on ne voit donc pas trop. Les hommes et les femmes sont separes. On suit la ceremonie sans rien comprendre, jetant du riz en l'air quand nos voisins le font. Des feux d'artifice maison partent dans tous les sens et il faut se mefier, ca peut venir de n'importe ou. Tout le monde s'occupe de nous, on nous offre des chapeaux et des fleurs. Comme partout les gens veulent se prendre en photo avec nous et on fait meme une session photo + video avec les marries, la classe non?

Une nuit, alors qu'on dort peinard sous notre moustiquaire, je me reveille et sors pisser pieds nus - une erreur que je ne comettrais plus. A mon retour au campement j'entend une sorte de couinement derriere moi. Je me retourne et apercois un rat qui me fonce dessus. J'ai a peine le temps de sauter pour l'esquiver. La bestiole poursuit sa course et disparait derriere le campement. Avec la rage et autres saloperies qui trainent en inde, une morsure pourait signifier retour anticipe a la maison!
Il fait franchement chaud le long de la cote, et ce n'est pas si facile de rouler. Mais apres s'etre plaint du froid, on ne va quand meme pas raller contre la chaleur! Surtout qu'on arrive quand meme a avancer, il suffit de faire des pauses regulieres et reussir a se mettre un bon coup de pied au cul pour repartir sous le caniard.
Une nuit j'entend du bruit et qu'est-ce que je vois en ouvrant l'oeil? Vico en train de ramper sous la moustiquaire et vomir ses tripes autour du campement. Oh, ca va mal! Grosse fievre, grosse chiasse, mal de gorge il nous fait la totale. On se repose donc un journee, puis c'est reparti comme en 14. J'ai quelques jours plus tard a mon tour de la fievre, ce qui nous pousse a un nouveau jour de repos force. Pendant les quelques jours suivant ces mesaventures, il nous est difficile d'avaler la bouffe epicee. Mais pas moyen d'y couper! Au petit dej ils bouffent des cereales, mais remplacent le lait par de la sauce au piment. Alors vous imaginez pour les repas. A part durant ces quelques jours de casi-jeun, on apprecie beaucoup la cuisine, et notre palais s'est un peu habitue a bruler. Il y a une grande variete ici et on mange soit au resto (entre 1 et 1.5 euros) soit de la bouffe de rue (10 a 50 centimes). Recettes vegetarienes, poulets, moutons, poissons, riz, plats au poids chiches et lentilles... Sans oublier tous les jus en bord de route, canne a sucre, citron, pasteque, melon, orange, ananas, ... Et n'oublions pas non plus les sucreries, souvent au lait, dont on se gave quand on veut eviter les epices. Il y a donc de quoi se regaler. Mais on doit bien avouer qu'on n'est jamais aussi heureux que devant des tartines a la confiture ou un plat de frites (que nous n'avons malheureusement trouve qu'a Goa et Cochin!)


 La petite route qui nous mene a Goa nous enchante. Pour la premiere fois on traverse la campagne indienne et c'est magnifique. On roule a travers les rizieres et les plantations de cannes a sucre, a perte de vue on apercoit des gens courbes dans ces champs d'un vert etonnant. Il y a du monde partout, mais tout nous semble plus calme et paisible.


Goa en revanche nous decoit un peu. Des plages immenses en noires de monde, un quantite impressionante d'occidentaux, seule la petite capitale de l'etat, Panji, nous plait vraiment. On profite quand meme de la baignade en se marrant bien avec les indiens : a chaque vague (ou vaguelette, c'est pas des tsunamis) ils se mettent a crier, devenir hysteriques, ils sont comme des fous! On se trouve des plages plus paisibles dans le Sud du petit etat.
On a maintenant envie de voir le Kerala, qui est bien plus au sud et non-atteignable en velo avec le temps qui nous est imparti. On se rend donc a la gare de Margao, prendre un train pour Calicut. On vient de se lancer dans une aventure perilleuse. Je vous la fait en accelere : le kioske info nous envoie a un guichet ou on nous dit qu'il n'y a plus de place, mais on va voir le chef de gare qui nous envoie un autre guichet, il y a de la place. Oui, mais il faut d'abord enregistrer nos velos pour acheter nos tickets. Mais par contre, pour emballer les velos, il faut avoir un ticket... On finit par s'en depatouiller apres des heures de discutions nos velos sont emballes, mais on apprend qu'ils ne prendront pas le meme train que nous. Aie aie aie. Pas d'heure, sur notre ticket, on retourne au point info ou c'est la guerre ouverte pour en avoir une, d'info. Il faut crier "ma'am" plus fort que les voisins, et poser sa question a toute allure quand on capte le regard de la ma'am. On finit par demander a des gens au hasard, on se retrouve sur un quai en ayant eu cinquante heure de depart differentes. On monte dans un train qui selon plusieurs source devrait nous amener ou il faut. Et a peine rentre on comprend que le repos n'est pas pour tout de suite. Tout le monde est entasse, il y a des bagages partout, des gens qui dorment dans les casiers a bagage, on sue a grosses goutes. On a 7 sac a porter chacun, c'est l'enfer. On en fout un peu partout, pas le choix. On finit par faire comme les autres, s'allonger dans l'aller centrale, face contre le sol poisseux, pour essayer de dormir. On se fait ecraser a chaque fois qu'un type empreinte le couloir (generalement pour aller pisser, les chiottes sont juste derriere et l'odeur est particulierement prenante). Mon voisin du dessus me gratouille la tete avec ses pieds, et je gratouille celui du dessous avec les miens. Il y a des bras et des jambes dans tous les sens. Vico herite d'un voisin particulierement sympa : pendant son sommeil celui ci met des coups de pied et de poing a tout ce qui passe a sa portee. Apres 9 heures de calvaire on arrive a destination, nos velos arrivent avec le train suivant. On aura donc teste quelque chose qui se situe entre une taule et une betaillere, la derniere classe des trains indiens. Pour 2 euros!
Le Kerala nous plait beaucoup. Il fait toujours aussi chaud mais c'est tres vert et on croise un multitude de petits canaux, les fameuse backwater. Les gens sont souriants et agreables. On se fait inviter a aller visiter une ecole d'ingenieur. Alors qu'on pensait visiter les labos, on nous enmene au "casino", une sorte de tente remplie de jeux genre flechettes, baby foot et compagnie. C'est le jour de l'inauguration du casino! Alors pour l'occasion, un type fait une demo de danse sur l'estrade centrale, puis le directeur prend la parole pour un petit discours. Jusqu'ici tout va bien. Ca se gate quand nos prenoms apparaissent dans le discours du directeur. Depuis notre arrive on est le centre de toutes les attentions et on avait peu d'espoir d'y couper. Ils nous demandent d'aller danser sur l'estrade. Oulalala, ca on veut vraiment pas. "Just two minutes!" On refuse categoriquement. Danser avec tout le monde a un mariage on est partant mais faire une demo devant 200 eleves ingenieurs on est beaucoup moins entousiastes. On finit par se sortir de ce traquenard en bafouillant un petit discours tout a fait sans interet, mais qu'importe le public etait conquis d'avance. A la sortie un prof nous propose la visite des labos, qui s'averent pas franchement ultra equipes. Le materiel est celui d'un petit lycee francais.
On longe la mer avant notre arrivee a Cochin. C'est autre chose que Goa, une petite bande de sable clair borde par des cocotiers, on ne peut pas faire autre chose que s'arreter. On demande a traverser un jardin pour acceder a la plage, et on est acceuillis en amis par la petite famille. Apres la baignade, on nous sert du the classique (qu'ils appellent black coffe, allez savoir pourquoi) et une mixture a base de lait et de banane, specialite de la maison. Delicieux! On passe pas mal de temps devant cette petite maison a regarder la mer en esperant voir sauter les dauphins. Les femmes de la maison nous rejoignent, ce qui nous fait franchement plaisir, etant assez rare. On a pu lire que le Kerala est l'un des etats ou le taux de scolarisation des filles est le plus eleve, ou les femmes sont le plus emancipes et on le ressent.




Apres une journee de separation non programme (on se perd mysterieusement) on debarque chacun de notre cote a Cochi. Cela nous fait toujours un impression etrange ces endroits touristiques. On est habitues a ne voir que des indiens, et d'un seul coup a partir d'une limite invisible mais bien definie on voit des occidentaux partout. On profite de la promenade le long de la mer et des filets de peches qui font la renommee de l'endroit, on se perd dans le dedale de petites rues pleines de charme de la ville. Et puis on se gave de frites!



Plus le temps d'aller a Bangalore tout en velo. Il faudrait faire 600km en 5 jours, a travers les montagnes, et on n'en n'a pas la force. On a beaucoup donne depuis Pune, la chaleur commence a nous user. On se resoud a prendre un bus, retour a Calicut. Les velos sur le toit, le voyage est bien tranquille. La route pour Wyanad grimpe, mais cela ne nous derange pas trop: on en a marre des bosses, et la cote de 12 km dans la foret a la nuit tombante nous fait du bien. Il fait frais en haut, quel pied! Wyanad est un grand parc, ou les plantations de the succedent a celles d'arbres a caoutchouc. Les montagnes environnantes s'elevent a 2000m et les payasages sont superbes. On fait le tour du lac Pookot ou on croise des araignees jaunes et noires qui font la taille de notre main, des cornacs qui font la toilette a leur elephant, et des marsupiaux non identifies. Arrives a la reserve on se paye un safari en jeep, bien decevant. On voit beaucoup plus d'animaux par nous meme, en roulant a travers la foret. Singe, daims, buffles et surtout les elephants sauvages qui font la reputation du parc. Tout une petite troupe d'une dizaine, juste au bord de la route. On est ravis et on les observe un moment. Ils se decident a traverser la route, on est vraiment proches, aux premieres loges. Il ne reste plus qu'une maman et sont elephanteau a traverser et ils s'arretent au milieu de la route. La maman nous fixe, son petit serre contre elle. Alors la, il y a une sacre photo a faire! Le nez dans mon appareil, en plein zoom, je ne me rend pas compte qu'elle s'approche et qu'on est bien trop pres. Devant moi Vico, bien plus lucide que moi sur ce coup, saute sur son velo quand elle charge. Heureusement qu'il m'hurle dessus car je serai peut etre bien reste la comme un idiot a vouloir faire ma photo. Quand je me rend compte que je suis en mauvaise posture il est trop tard pour enfourcher le velo, je me met a courir a perdre haleine avec ma becane comme fardeau. La grosse mama est sur mes talons, elle fait un boucan pas possible. Vic me gueule de sauter sur le velo mais si je le fait a pleine vitesse j'ai toutes chances de tomber et de finir en crepe, si je ralentis je finirai en crepe tout aussi rapidement, la mere en colere etant vraiment tres proche. Je pourais jeter mon velo dans le fosse pour aller plus vite mais ca ne me vient pas a l'esprit, je m'y agrippe ferocement. L'animal finit par couper sa course, son petit n'etant plus en danger. Sur ce coup on a eu chaud, et une sacre frailleur. On a eu une telle monte d'adrenaline qu'on ne se souvient d'ailleurs plus tres bien du debut de l'attaque. Le pire est que cette histoire je la connais par coeur, mes parents ayant vecu a peu pres la meme il y a 25 ans et me l'ayant maintes fois racontee. Mais qu'est-ce que vous voulez, on ne se refait pas. Et dans 25 ans mes enfants iront probablement titiller des elephanteaux sauvages. Je regarde mon appareil et me rend compte que je n'ai meme pas pris la photo que je voulais.



A Mysore on se fait entrainer dans une petit fabrique d'encens et d'huiles essentielles. On nous fait tester differentes huiles aux pouvoirs surpuissants, mais on ne se sent pas tres a l'aise : c'est un endroit conseille par des guides de yoga, et les prix sont exorbitants. On passe pour de sacre fumiers en s'en allant sans rien acheter. On visite le petit musee du train, puis on va se perdre quelques temps dans le petit bazar. La ville nous plait beaucoup, bien plus calme que la plupart des autres villes traversees.

Calme n'est pas un adjectif qui convient a l'inde. Toujours du monde, partout et tout le temps, des odeurs tres fortes, du bruit. Beaucoup de bruit. On a deja eu pas mal d'excites du klaxon sur notre parcours : Albanie, Turquie, Iran. Mais alors la, on tient nos champions. Le coup de klaxon semble vital pour les indiens. Pour le plaisir, pour gueuler, pour se signaler, mais la plupart du temps sans raison. Faut dire qu'au cul de chaque camion on peut lire "Horn OK please", ou sa variante "Sound OK horn" (klaxonnez s'il vous plait, et le Ok n'a rien a faire la). Et des klaxons il y en a pour tout les gouts, pas toujours plus agreable que notre bon vieux tuuuuuuuuuuut. Mais ca ne fait pas que klaxonner, tout ce qui peut faire du boucan est utilise. Ne jamais (ja-mais!) donner un sifflet a un indien. Il est capable de s'en servir non-stop une journee entiere, sans se lasser.
On arrive a Bangalore, grosse ville polluee et . . . bruyante. Dans quelques heures, 4 jeunes loups aux dents longues vont debarquer a l'aeroport pour venir donner des coups de pedale avec nous jusqu'a Chennai. Un vent de fraicheur va donc souffler sur la redaction de ce blog, car on compte bien mettre ces 4 virtuoses de la plume au boulot!

Une petite pensee pour nos potes Lyonnais qui sont de retour au bercail apres 5 mois d'un voyage qui les a menes a Calcutta, via l'Europe, la Turquie, la Georgie, l'Azerbaijan et le Nepal. (allez jeter un oeil a leur blog!)









Vous etes au courant, les photos c'est par la!



11 commentaires:

  1. Hey !

    La lecture du blog nous avait manqué ! On sait que vous faites comme vous pouvez !

    Bonne continuation et bienvenue aux acolytes !

    à très vite !
    Elodie.

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  2. bruit, crasse et couleurs
    en Inde, jamais seuls oui mais
    l’odeur du jasmin...


    (Alors, tu ne nous croyais pas pour les éléphants?!ça rend la lecture du blog encore plus prenante... mais ce n'est pas la peine de multiplier les mésaventures! Pensez à tous vos fans qui s'inquiètent pour vous... Profitez bien tous les six. Take care!)

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  3. martine cailloce19 janvier 2013 à 13:10

    quel plaisir de vous retrouver!
    on savait que vous pédaliez d'arrache pied pour être dans les temps à bangalore, merci pour eux,c'est vraiment sympa.
    On espère que nos 4 limougeauds seront à la hauteur de vos exploits, on compte sur votre expérience de vieux routards pour les coacher!
    on vous embrasse tous les 6 très fort
    martine cailloce

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  4. Heureusement qu'il n'y a pas d'éléphantes à Limoges, tu m'as l'air doué pour la chasse ! Merci pour ces photos et commentaires dépaysants, ici à Toulouse c'est pluie, vent et neige; Bon courage pour la suite du voyage.

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  5. Je prendrais bien le chemin des cocotiers ,tant la fraicheur limousine s'incruste cet hiver.Ce très réchauffant reportage m'a bien distrait .Très bonne route à vous deux .Pour d'autres aventures.Alain.

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  6. Salut les voyageurs. Les vélos sont avec vous c'est important. Ils sont vos compagnons de tous les jours. Vos aventures sont bien vécues avec le recul qu'il faut. Bravo les gars.
    " Quand nous ne reculons pas, c'est que nous avançons "
    Profitez de votre voyage et reposez-vous

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  7. Une fois de plus ,merci pour l'article et les photos.
    J'ai donc une nouvelle idée du pays que vous visitez et cette fois c'est l'Inde .
    C'est enrichissant de voir des photos prises de l'intérieur au plus près des gens,avec les élephants ,les vaches en liberté ,les paysages parfois paradisiaques.Mais vous n'oubliez pas de nous décrirer les trains bondés ,de la chaleur harassante ...des endroits à touristes...C'est vrai que vous savez prendre le recul nécessaire.
    Je trouve également sympa que 4 de vos copains vous rejoignent là-bas..
    Cette amitié d'une bande de copains est aussi très agréable à voir.
    Bon courage tous les 6 et profitez bien.
    CM(Limoges)

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  8. Ici 15 cm de neige, je sais pas ce que vous aimeriez le plus en vélo!
    Je recherche de ce pas ce qu'est l'animal mystère que vous avez pris en photos... Au premier coup d'oeil on dirait un écureuil-lémurien géant des indes, mais je peux me tromper.
    Pour ce qui est de la vache jaune, c'est en fait la cousine orientale de la vache milka, soit le sous-espèce vachus milkasus indus.
    Bonne route bon vent

    Zoé

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  9. Toujours aussi bien ce blog, je suis vraiment fan!
    J'ai maintenant assez hâte de voir ce que vont donner les 4 lascars qui vous ont rejoint, aussi bien en photo que par écrit! La motivation qu'ils avaient en partant résistera-t-elle aux kilomètres, au pédalage et à la chaleur indienne?

    Continuez à nous faire rêver, vos articles sont vraiment géniaux!

    Arnaud (un pote de Romain, JB et Elric qui vous accompagnent depuis une semaine maintenant)

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  10. Demain, le 3 février! alors très bon anniversaire Victorien!
    suis toujours impatiente de lire la suite de votre voyage qui fait rêver, tant c'est la grisaille ici!
    Bon courage à vous deux et prenez soin de vous. Michèle ( tatie)

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  11. Happy birthday Vic! We'll be thinking of you...
    Robin's mum

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